Photo 2 Cahier

Cahier d’un retour au pays natal

Texte Aimé Césaire
Mise en scène Ruddy Sylaire
Assistante à la mise en scène Astrid Mercier
Avec Ruddy Sylaire, Laurent Phenis, Astrid Mercier (Prélude Impromptu)
Musique Laurent Phenis
Lumière Marc Olivier René
Costumes Catherine Mathis
Photo Philippe Bourgade

Soutiens Conseil Général de Martinique, Conseil Régional de Martinique, SPEDIDAM

 

En 1998, nos murs ont résonné des mots du Cahier… dits par la fabuleuse Sylvie Laporte. Aimé Césaire nous a quittés l’année dernière, et le puissant acteur haïtien Ruddy Sylaire, que nous accueillons toujours avec bonheur, sociétaire dans l’ordre du Verbe incarné, explore la richesse de ce texte fondateur aux côtés de Bambouman, le musicien végétal… Essentiel !

 

Le spectacle 

La magie d’une parole comme celle de « Cahier d’un retour au pays natal » par ses qualités hautement orales, musicales, et rythmiques, est la lame acérée du démenti brandie face aux paresseux du mental, face à ceux qui tirent en bas et en arrière nos prises de conscience planétaires, aux frileux de l’identité qui continuent de s’étouffer en hurlant que cette œuvre est élitiste, hermétique, voire raciste. La parole d’Aimé Césaire par son pouvoir d’invocation des forces physiques et mentales de l’Homme vers plus de Liberté et de Justice, par son évocation continue de la Nature est « belle comme l’oxygène naissant ». A consommer sans modération!

Wabuza Compagnie

Wabuza Compagnie est implantée en Martinique où elle œuvre depuis plusieurs années par le biais de son directeur artistique, Ruddy Sylaire, à une présence accrue et variée du théâtre dans la cité, non  seulement par le travail de création et de diffusion, mais aussi par l’animation d’ateliers en milieux scolaire, carcéral et urbain. Dans notre travail, nous mettons l’accent sur une pratique polyglotte vitale  à un théâtre caribéen, la recherche de sens ajouté au théâtre par les autres formes d’art et la création de passerelles d’échanges avec Haiti, le Mexique, l’Urugay, les îles anglophones de la Caraibe.

« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche; ma voix la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir… »