Bernarda Alba de Yana

A la mort de son époux, Bernarda Alba s’enferme avec ses filles, pour vivre les huit années que durera le deuil. Mais le vivant, du corps de ses filles, la projette brutalement dans une modernité insoupçonnée.
Angustias, l’aînée des sœurs, doit épouser Pepe le Romano. La jeune Adela s’oppose à l’ordre établi :
« Mon corps sera à qui je voudrai » !
La sublime Maison de Bernarda Alba, de Federico Garcia Lorca, est un microcosme criant de désir et de révolte !
Neuf comédiennes, racontent l’histoire, encore possible, de femmes en Guyane, de femmes dans le Monde… Portant une guerre dans le corps…

Une première version de ce spectacle a été présentée au TOMA en 2003 sous le nom de Déyé Kaz Bernarda Alba. 18 ans plus tard, nous retrouvons une partie de la distribution et la scénographie… Mais l’époque a bien changé !

Federico Garcia Lorca est né à Fuente Vaqueros, près de Grenade, en 1899.
Après avoir passé son enfance à la campagne, il poursuit ses études à Madrid, où il donne sa première pièce,
Le Maléfice de la phalène. Il achève le 19 juin 1936 La Maison de Bernarda Alba.
Deux mois plus tard, jour pour jour, il est fusillé à l’aube par les forces franquistes.

Odile Pedro Leal est comédienne, auteure, metteure en scène, issue du Conservatoire National Supérieur de Région de Bordeaux. Elle a travaillé avec Raymond Paquet, Gérard Laurent, Gabriel Garran,
Maurice Attias, Jean-Louis Thamin, Daniel Mesguich, William Mesguich,
Gérard Gélas, Yves Javault, Régis Braun, Guy Pierre Couleau…
Directrice de compagnie depuis 1996-Guyane Art Théâtre puis du Grand Théâtre Itinérant de Guyane.
Docteur en Etudes Théâtrales, elle a dirigé l’EPCC Les Trois Fleuves de 2013 à 2016.
Elle signe plusieurs mises en scène : « La Chanson de Philibert ou Les Gens Simples », d’O. Pedro Leal,
« D’chimbo, la Dernière Surprise de l’Amour » d’E. Stéphenson, « Ariane » de C. Makhélé,
« Dèyè Kaz Bernarda Alba » de F. G. Lorca, « L’Etrangère » de C. Makhélé,
« Veillées Noires au Clair d’un Petit Eté de Mars » de L-G. Damas…