Chapelle du Verbe Incarné
21G rue des Lices
84000 Avignon
Texte Janusz Glowacki
Mise en scène Ewlyne Guillaume
Assistant à la mise en scène Michel Bourgade
Avec Ewlyne Guillaume, Serge Abatucci, Hervé Deluge
Design sonore, création vidéo et photo Joël Henry
Décor Dominique Guesdon et Fredéric Belleuney
Création lumière Dominique Guesdon
Voix off Jean-Joseph Henry dit « Ti-Jean »
Musique Alfred Schnittke
Installations Manu Duro
Co-production Compagnie Ile Aimée
Soutiens Drac Guyane, Ville de Saint Laurent du Maroni, Cnes, Conseil Régional de Guyane, Conseil Général de Guyane, Préfecture de Guyane, Adami, Ministère de l’Outre-Mer
Ewlyne Guillaume et Serge Abatucci (La Route – 2007) sont à l’écoute du monde. Installés au Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni, ils cherchent, rencontrent, nomadisent. Nous sommes heureux de les retrouver avec cette œuvre surprenante, qui critique par l’absurde l’exclusion de nos sociétés modernes.
La pièce
Ils sont SDF, immigrés, exilés. Flea est polonais, Sacha russe, et Anita portoricaine. Ils vivent dans un parc dans la riche New York. Épileptiques, menteurs, mythomanes, ils boivent, s’engueulent, s’endorment, reboivent sur leur banc. Et puis, Paulie, l’amant d’Anita, meurt. Son corps est emmené au champ du Potier, sorte de cimetière pour les indigents. Anita décide de l’arracher à la pire des morts : l’indifférence. En cela, semblable à Antigone, elle saura convaincre ses compagnons d’aller récupérer son cadavre, en échange de 19 dollars 50 et d’une paire d’après-ski. Le rituel d’enterrement aura lieu en dépit des règles et de la loi, accompagné de la sensation d’un instant de bonheur…
Cie KS and Co
La compagnie est née, en 1990, de la rencontre d’univers culturels que rien ne destinait à se croiser: la Caraïbe et la Russie. Un hasard qui annonçait déjà le potentiel exceptionnel d’ouverture et de ralliement aux cultures du monde. En résidence en Guyane, à St Laurent du Maroni depuis sept ans, la compagnie a inscrit son projet au cœur des cultures plurielles du territoire de l’ouest guyanais.
« …Les S.D.F, Ils sont comme vous et moi, sauf qu’ils sont sans domicile, justement. Mais ne vous y fiez pas. Il y en a qui ont de la culture et une excellente éducation… ».