Chapelle du Verbe Incarné
21G rue des Lices
84000 Avignon
Quelque part entre Beckett, Almodovar et Gilmore Girls, « Si Pina m’avait demandé » nous plonge dans le quotidien d’une chorégraphe et mère célibataire qui se heurte à l’âpreté du quotidien.
Les enfants à coucher, les dossiers de subventions à rendre, les talons hauts pour sortir le soir…
Un moment charnière de l’existence où vient se présenter sans cesse le fantôme de Pina Bausch.
De sa présence familière et intrigante, la chorégraphe allemande vient tirailler l’interprète de ses
questions, faisant surgir comme dans un kaléidoscope les facettes contradictoires qui la hantent : entre enfance mystérieuse et avenir incertain, amant fantasmé et compagnon perdu, une vie rêvée et une vie vécue. Et, comme une chanson de karaoké qui reste dans la tête, comme une chaise sur laquelle on se cogne sans cesse, comme une cigarette que l’on fume dans la pénombre, cette lancinante question : Pourquoi se donne t-on tant de mal ?
« En creusant sa propre vie, son passé, sa vie de couple, sa crise de la quarantaine anticipée, l’hommage à la danse-théâtre inventée par Pina Bausch est mené tambour battant et fumant. Ce bilan de parcours s’apparente à un auto rendez-vous de carrière dont la dimension psychologique n’est pas plombante au contraire vivifiante. Le féminisme rime avec optimiste et les angoisses existentielles tournent souvent au spirituel. » Bongou
Textes, mises en scène et interprétation Marion Schrotzenberger
Avec Eric Languet
Aide à la dramaturgie Ismaël Colombani et Edith Depaule
Collectif Lookatmekid
Soutiens Région Réunion- Cité des Arts- Lalanbik-centre de ressources chorégraphiques de l’Océan Indien